Architecture

Illustration de la Citadelle de Sisteron par Jean Benoit Héron

Théâtre de verdure


Créé en 1928, le théâtre de verdure (1 500 places) s’inscrit dans l’étagement des bastions de la face nord de la Citadelle. En toile de fond l’imposant rempart dominé par son donjon. Un décor grandiose qui, chaque été, accueille les plus grands noms de la musique, de la danse et du théâtre lors du festival des Nuits de la Citadelle, l’un des plus anciens festivals de France.

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La chapelle

Elle est édifiée, au XVe siècle, sur une terrasse portée par des arcades reposant sur de puissants piliers. Son vaisseau de deux travées ouvre sur un choeur inondé de la lumière de sept fenêtres. C’est le beau gothique finissant dont les nervures s’ornent d’un méplat. Très tôt, la chapelle a perdu sa fonction cultuelle. Au XVIIe siècle elle s’appelle donjon, est coupée de planchers et sert de logement au lieutenant du roi. Plus tard, elle sera utilisée comme casernement puis deviendra prison. Restaurée vers 1935, elle est aux trois quarts détruite lors du bombardement d’août 1944. Sa reconstruction n’intervient qu’en 1970, sous la pression des restaurations conduites par ATM. En 1980, Notre-Dame du Château a retrouvé une éclatante parure de vitraux due au maître-verrier Claude Courageux. Elle abrite des expositions de prestige et une librairie d’ouvrages consacrés à la région. Une messe y est célébrée tous les ans, le 14 août, à la mémoire des victimes des guerres.

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Le pont-levis dit à "Zig-zag"

En 1860, la Citadelle de Sisteron possédait trois ponts-levis en Zig-zag. Un au Nord pour améliorer la défense de l’accès au grand retranchement, deux au sud, réalisés selon le projet du capitaine Noël, pour remplacer l’accès malaisé depuis les ponts-levis à flèche et les rampes raides et tortueuses incommodes pour acheminer les canons. Le pont-levis en Zig-zag est un ouvrage en métal qui se meut par l’effet d’un balancier. Plus de détails sur la page du pont-levis : Pont-levis dit en zig-zag

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Le donjon

Tour beffroi, dite « Tour de l’horloge », elle abritait au XVe s. la cloche et l’horloge municipales. L’horloge mise en place en 1402 marquait 24 heures. Elle fut remplacée au XVIe s. par un cadran de 12 heures. Réaménagée comme bâtiment militaire au début du XVIIe s., la tour sembla réservée à un usage carcéral. Le prince Jean Casimir Vasa, futur roi de Pologne, y fut incarcéré sur ordre de Richelieu de février à août 1639. Son cachot est aujourd’hui reconstitué.

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Le chemin de ronde

Grande courtine sur l’arête rocheuse, le chemin de ronde formait le front nord de l’enceinte de ville au Moyen-Âge. Il fut incorporé à la Citadelle dès sa construction au XVIe s. puis élargi à la fin du XVIIe s. sur une série de contreforts en arcades, donnant à la Citadelle sa physionomie caractéristique.

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La poudrière

Construite sur les plans de Vauban après sa visite de la Citadelle en 1692, elle est, avec le puit, la seule réalisation de son ambitieux projet. Plus petite que les magasins à poudre type, elle est dépourvue de contreforts latéraux et abrite deux magnifiques salles voûtées superposées. Des évents en chicane en permettent l’aération. Aujourd’hui restauré, le magasin à poudre accueille l’exposition « Vauban et ses prédécesseurs ».

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L’échauguette du bastion de la Durance et sa dame

Cette magnifique échauguette, construite à la fin du XVIe s. se distingue des autres par son plan octogonal porté en encorbellement sur corbeaux. Elle commandait le glacis nord de la Citadelle. En 1853, une « Dame », ainsi nommée car impossible à « embrasser » (contourner), est venue compléter le système défensif du bastion.

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Escalier souterrain

Cet escalier, très impressionnant, a été creusé dans le rocher en 1840-45. Il permettait de relier la Citadelle à la porte nord de la ville, dite Porte du Dauphiné, détruite lors du bombardement d’août 1944. Il compte 258 marches et est percé de plusieurs cavernes de jour et de tir.

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La guérite du diable

C’est la plus spectaculaire des guérites de la Citadelle. Telle une figure de proue en aplomb sur la Durance, elle apparaît au XIVe s. et est remaniée au XVIIe s. La légende veut que sa construction n’ait pu se faire qu’avec l’aide du diable en échange de l’âme du maçon.

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Théâtre de verdure


Créé en 1928, le théâtre de verdure (1 500 places) s’inscrit dans l’étagement des bastions de la face nord de la Citadelle. En toile de fond l’imposant rempart dominé par son donjon. Un décor grandiose qui, chaque été, accueille les plus grands noms de la musique, de la danse et du théâtre lors du festival des Nuits de la Citadelle, l’un des plus anciens festivals de France.

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La chapelle

Elle est édifiée, au XVe siècle, sur une terrasse portée par des arcades reposant sur de puissants piliers. Son vaisseau de deux travées ouvre sur un choeur inondé de la lumière de sept fenêtres. C’est le beau gothique finissant dont les nervures s’ornent d’un méplat. Très tôt, la chapelle a perdu sa fonction cultuelle. Au XVIIe siècle elle s’appelle donjon, est coupée de planchers et sert de logement au lieutenant du roi. Plus tard, elle sera utilisée comme casernement puis deviendra prison. Restaurée vers 1935, elle est aux trois quarts détruite lors du bombardement d’août 1944. Sa reconstruction n’intervient qu’en 1970, sous la pression des restaurations conduites par ATM. En 1980, Notre-Dame du Château a retrouvé une éclatante parure de vitraux due au maître-verrier Claude Courageux. Elle abrite des expositions de prestige et une librairie d’ouvrages consacrés à la région. Une messe y est célébrée tous les ans, le 14 août, à la mémoire des victimes des guerres.

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Le pont-levis dit à "Zig-zag"

En 1860, la Citadelle de Sisteron possédait trois ponts-levis en Zig-zag. Un au Nord pour améliorer la défense de l’accès au grand retranchement, deux au sud, réalisés selon le projet du capitaine Noël, pour remplacer l’accès malaisé depuis les ponts-levis à flèche et les rampes raides et tortueuses incommodes pour acheminer les canons. Le pont-levis en Zig-zag est un ouvrage en métal qui se meut par l’effet d’un balancier. Plus de détails sur la page du pont-levis : Pont-levis dit en zig-zag

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Le donjon

Tour beffroi, dite « Tour de l’horloge », elle abritait au XVe s. la cloche et l’horloge municipales. L’horloge mise en place en 1402 marquait 24 heures. Elle fut remplacée au XVIe s. par un cadran de 12 heures. Réaménagée comme bâtiment militaire au début du XVIIe s., la tour sembla réservée à un usage carcéral. Le prince Jean Casimir Vasa, futur roi de Pologne, y fut incarcéré sur ordre de Richelieu de février à août 1639. Son cachot est aujourd’hui reconstitué.

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Le chemin de ronde

Grande courtine sur l’arête rocheuse, le chemin de ronde formait le front nord de l’enceinte de ville au Moyen-Âge. Il fut incorporé à la Citadelle dès sa construction au XVIe s. puis élargi à la fin du XVIIe s. sur une série de contreforts en arcades, donnant à la Citadelle sa physionomie caractéristique.

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La poudrière

Construite sur les plans de Vauban après sa visite de la Citadelle en 1692, elle est, avec le puit, la seule réalisation de son ambitieux projet. Plus petite que les magasins à poudre type, elle est dépourvue de contreforts latéraux et abrite deux magnifiques salles voûtées superposées. Des évents en chicane en permettent l’aération. Aujourd’hui restauré, le magasin à poudre accueille l’exposition « Vauban et ses prédécesseurs ».

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L’échauguette du bastion de la Durance et sa dame

Cette magnifique échauguette, construite à la fin du XVIe s. se distingue des autres par son plan octogonal porté en encorbellement sur corbeaux. Elle commandait le glacis nord de la Citadelle. En 1853, une « Dame », ainsi nommée car impossible à « embrasser » (contourner), est venue compléter le système défensif du bastion.

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Escalier souterrain

Cet escalier, très impressionnant, a été creusé dans le rocher en 1840-45. Il permettait de relier la Citadelle à la porte nord de la ville, dite Porte du Dauphiné, détruite lors du bombardement d’août 1944. Il compte 258 marches et est percé de plusieurs cavernes de jour et de tir.

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La guérite du diable

C’est la plus spectaculaire des guérites de la Citadelle. Telle une figure de proue en aplomb sur la Durance, elle apparaît au XIVe s. et est remaniée au XVIIe s. La légende veut que sa construction n’ait pu se faire qu’avec l’aide du diable en échange de l’âme du maçon.

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